Non, je ne suis absolument pas complotiste. Je pense juste que nous n’obtiendrons pas la vérité sur le covid-19 et que nous n’apprendrons pas grand-chose de plus sur les virus.
En fait, tout se passait sans trop de surprises jusqu’en avril. Avec son Ro de 3 et sa progression exponentielle, le virus avait réalisé son œuvre macabre. Fort heureusement, après avoir fait la démonstration de son efficacité en Chine, le confinement réalisait à nouveau son miracle en Europe.
De là, sûr de leur pouvoir sur la nature, nos élites européennes ont lancé le dé-confinement.
À présent, en gros 1 % des populations occidentales ont attrapé le virus et environ 5 % l’aurait croisé à un moment donné car elles sont positives aux tests sérologiques. On serait donc encore 95 % à vivre sous la menace du virus, voir encore plus, vu qu’on nous annonce que l’immunité acquise n’est que temporaire. Enfin, je crois que personne n’est à 5 % près !
On se retrouve en quelque sorte au point de départ. Certes, avec une capacité de tests et des traitements médicaux bien supérieurs à ceux de mars dernier, on est mieux armé pour le combattre. Mais la situation reste très menaçante.
Cependant, je pense qu’il existe quelques signes qui pourraient remettre en cause cette implacable logique :
- Du côté des chiffres, il y a le nombre de contaminations ridiculement bas par rapport au comportement générale de gens que j’observe autour de moi. Dans les pays, les régions ou les villes effectivement touchés durant le printemps, les nouveaux cas quotidiens ont baissé de 90% à 95% par rapport à la période critique qu’ils ont vécu. Je veux bien croire que notre comportement ait changé les choses, mais je trouve le résultat un peu trop prodigieux.
- Toujours concernant les chiffres, je m’étonne d’autant plus de voir les courbes aussi lisses. À part, la baisse observée chaque week-end, pour cause de défaut de remontée des chiffres vers ceux qui les agrègent, ainsi que quelques trous rattrapés dès le lendemain, le rythme des contaminations est particulièrement régulier. En tout cas, la disparition de la volatilité ne colle pas avec la baisse de notre garde et le fait que presque toute la population soit encore susceptible de l’attraper.
- Pour ma part, je réfute le fait qu’il apparaisse des secondes vagues dans divers régions. Partout où l’on re-confine, c’est parce que la première fois, il n’y avait pas vraiment eu de vague. Le nombre de cas était resté très bas et on ainsi, on est loin du niveau de saturation qui semble se dessiner ailleurs. On fait l’amalgame entre ce qui s’est passé à l’échelle d’un pays et ce qui se passe localement : Lisbonne, Allemagne, Floride, Texas, Catalogne… Et plus le pays est grand, plus le virus mettra du temps à s’y déployer. La crise sanitaire à New York est pour ainsi dire éteinte depuis 2 mois, tandis qu’elle prend de l’ampleur en Californie. Depuis fin juin, une nouvelle vague apparaît très clairement en Australie, cependant à cette heure, à population égale, les australiens ont été 10 fois moins touchés que les européens de l’ouest. Et si on préfère considérer le nombre de décès, c’est 100 fois moins. Le pays étant immense et peu peuplé le virus, y sera présent pendant longtemps et créera des vagues à chaque agglomération ou territoire conquis. Le Luxembourg pourrait démontrer le contraire, avec une petite seconde vague qui se forme depuis 2 semaines, alors qu’il ont le second nombre de cas par habitant en Europe, derrière San Marin. Cependant depuis le début de la crise, le Luxembourg teste en masse ses habitants, avec 51 tests réalisés pour découvrir un seul cas. Chez nous, c’est 8 tests. Aux US, c’est 12. Finalement, peut-être que quand on cherche, on trouve !
- Par ailleurs, il semblerait que la covid soit parmi nous depuis bien plus de temps qu’imaginé jusqu’alors. Les italiens ont découvert la présence de son ADN dans des échantillons d’eaux usées recueillis le 18 décembre dernier. Aussi que s’est-il passé entre cette date et celle du 20 février, quand le premier cas italien fut identifié dans la petite ville de Codogno ? Ça laisse le champ libre a bien des théories.
- Pour alimenter votre doute, je vous invite aussi à relever les chiffres des pays qui n’ont pas confiné, comme la Suède ou timidement confiné, comme les Pays-Bas. Certes, vous allez penser que ces gens sont plus disciplinés ou plus raisonnables que les latins ou même, comme je l’ai entendu, qu’ils trafiquent leurs chiffres. Les connaissant un peu personnellement, je n’adhère pas à de telles explications.
- Ensuite, il y a l’histoire des pandémies. Certes, vous allez lire un peu partout que la grippe espagnol (1918-19) a duré 2 ans, voir plus. Mais si on observe en détail, quand elle arrivait dans une ville, il n’y sévissait que 6 semaines. Pour la grippe de Hong-Kong, on retrouve le même genre de données. Elle a mis un an à faire le tour du monde, mais elle n’a touché la France qu’entre décembre 1969 et janvier 1970. Pour les autres, pandémies, il conviendrait de faire des recherches. Néanmoins, vous me répondrez que cette fois-ci, on a confiné. Certes, en 1969, on n’a absolument rien fait, parce que les médias n’en ont pas parlé, probablement trop occupés par le départ de De Gaulle, mai 68, la guerre du Vietnam, la conquête de la lune… Cependant, on sait depuis au moins le Moyen-âge, qu’il faut confiner en cas de pandémie. Même nos ancêtres ne connaissaient rien au microbes, ils avaient compris que la peste se transmettait entre eux. Ce n’est donc pas une invention de 2020. Quant au port du masque et la distanciation sociale, on sait qu’ils étaient aussi pratiqués en 1918.
- Le fait qu’on nous rabâche dans les médias que c’est très contagieux, qu’il suffit d’être dans la même pièce qu’un porteur du virus pour l’attraper, qu’il faut laver ses vêtements à 60°c, que le virus peut survivre des jours sur les surfaces… Accentue la menace. Mais en même temps, ça renforce la possibilité que le nombre de personnes ayant croisé le virus est nettement plus important que 5 % de la population. Ce genre d’argument peut donc se retourner contre ceux qui l’utilisent pour alimenter la peur.
- Il y a aussi ces personnels médicaux qui depuis des mois côtoient des infectés et n’ont toujours rien attrapé ou du moins restent négatifs aux tests sérologiques. Je suis certain qu’ils sont mieux organisés que moi qui ait touché des milliers d’objets, de produits en magasins de boutons d’ascenseur ou de clavier de code de carte bancaire. Moi qui me lave les mains en rentrant chez moi, mais reprend aussi tôt l’objet que je viens de poser juste avant…
- j’ai aussi un ami médecin qui m’a affirmé qu’au scanner les radiologues voyaient des traces du passage de la covid-19 dans les poumons de patients qui malgré cela étaient négatifs aux tests sérologiques.
- En 2012, des chercheurs coréens sont parvenus à compter le nombre de virus par m³. Il y en aurait entre 1,7 millions et 40 millions. Chaque minute qui passe, entre 17 000 et 400 000 virus pénétreraient dans nos poumons. Pour ma part, ça me laisse songeur. Nos masques nous protègent peut-être un peu si quelqu’un éternue ou tousse à proximité, mais vu qu’ils ne sont absolument pas étanches, je ne leur accorde aucun crédit quant à un rôle barrière contre quoi que ce soit en suspension dans l’air.
- En matière de désinfection, on peut aussi douter de l’efficacité de nos pratiques. Une étude parue en 2015 de l’Université catholique de Louvain établie une relation entre consommation de javel et survenance de maladies ORL chez les enfants. On maîtrise certainement la chose en milieu hospitalier, mais en dehors, on peut-être à côté de la plaque et même contre-productif.
- L’argument de la saisonnalité pour expliquer le peu de cas actuels chez nous tient de moins en moins la route. L’actuelle progression aux US, dans les états de sud, ainsi qu’en Inde, au Brésil ou au Mexique nous démontre que la chaleur n’arrête pas ce virus. Si malgré tout, il existe un « effet saison » qui ralentirait l’épidémie chez nous, la raison serait à chercher du côté de notre immunité qui serait boostée pour ceux qui comme nous, sortent de l’hiver, tandis qu’elle resterait la même pour ceux qui vivent dans des pays aux saisons peu marquées. Pour ma part, je n’ai rien lu de tel et l’hypothèse me semble peu probable.
- Il ne faut pas oublier l’immunité croisée mise en avant pendant quelques jours fin mai, puis rapidement passée aux oubliettes. L’hypothèse d’une tel protection contre la covid sera difficile a vérifier, tant la diversité des virus est grande, pour ne pas dire illimitée. Mais elle a le mérite d’exister.
- Enfin, des études corroborent l’idée que l’on peut croiser le virus sans développer d’immunité générale ou du moins, sans devenir positif aux tests sérologiques (source : https://www.vidal.fr/actualites/25177/un_virus_et_des_anticorps_bien_nez_actualites_sur_la_pathogenese_de_la_covid_19/ ). Je vous rapporte dans la conclusion : « l’existence d’une immunité locale (larmes et sécrétions nasales) sans séropositivité jette une ombre sur les stratégies sérologiques de mesure de l’immunité de groupe« . En effet, comment déterminer l’immunité de groupe si les tests ne sont pas probants. Il est donc envisageable qu’il reste moins de 95 % des gens à infecter. Dans tous les cas, si les tests sérologiques ne nous renseigneraient pas sur la progression de la pandémie au sein d’un groupe d’individus, ils seraient inutiles. La covid-19 n’est donc ni noir, ni blanc. Il est gris.
En conséquence, en parallèle de l’hypothétique efficacité du confinement, il existe l’hypothétique possibilité qu’il ne reste plus assez de gens susceptibles d’attraper ce virus, pour relancé l’épidémie chez nous. Je ne détiens pas la vérité et je vous laisse juger de la probabilité qu’il en soit ainsi. Et si comme moi, vous êtes prudent, vous pencherez pour un scenario entre ces deux hypothèses. Chez nous, certaines régions se sont déjà acquitté d’un lourd tribut, tandis que pour la majorité de notre territoire, c’est loin d’être le cas. Si leurs population ne bénéficient pas d’une immunité collective, ils sont en situation de risque.
En tout cas, de là à ignorer complètement cette seconde hypothèse, il n’y a qu’un pas pour tomber dans la propagande. Surtout quand on réalise les enjeux politiques et financiers qui entourent à présent le sujet. Dans de nombreux pays européens et tout particulièrement chez nous, l’exécutif doit justifier d’avoir imposer un confinement presque aussi sévère qu’en Chine. Aux US, c’est devenu une guerre de tranchée jusque dans la rue, entre démocrates arborant le masque et républicains bravant cette consigne. Et quand je vois les contenus mis en avant par le fameux moteur de recherche américain, je n’ai aucun doute sur le parti pris de ce dernier. La semaine dernière, on avait un nouveau virus qui allait bientôt tuer des gens. Cette semaine, on a la peste bubonique qui fait son apparition en Mongolie intérieure. « Bubonique », c’est celle où ta maman ne te reconnaît plus ? Et quand l’actualité n’est pas assez riche de pandémie ou dérapages de Trump, on nous annonce la prochaine météorite qui va frôler la terre. Quelle ambiance !
Maintenant, vous pensez peut-être que la vérité finira par sortir. Si on continue le relâchement des mesures sanitaires et qu’aucune seconde vague ne se produit, il faudra tôt ou tard l’expliquer. À ce moment là, l’hypothèse d’une immunité de groupe deviendra séduisante. Cependant, on ne disposera pas du temps suffisant pour cela. Même si notre économie en pâtit, les mesures sanitaires ne seront pas levées et les médias vont continuer à nous distiller leurs contenus anxiogènes. Ceci jusqu’à la fin de l’année, quand les vaccins administrés à tour de bras viendront remplacer le confinement, la distanciation sociale et le port du maques, comme justificatif d’absence de cette seconde vague.
Et si les vaccins servent des dessins politiques, il vont être encore plus du pain béni pour l’industrie pharmaceutique. Des milliards de vaccins vendus pour lutter contre un virus peut-être en train de disparaître de lui-même. Même si vous n’en voulez pas, votre gouvernement va l’acquérir avec l’argent de vos impôts. On est en train de passer d’une course de vitesse pour sauver des vies à une course de vitesse pour effacer les preuves. Et ce sera d’autant plus nébuleux que de l’aveu même d’un cadre d’une grande entreprise pharmaceutique, les vaccins ne devraient pas être one shout, comme celui de la coqueluche, mais plutôt annuel, tel que celui de la grippe. Si à travers le monde, il y a plus de 100 vaccins en cours de développement, c’est bien parce que les coronavirus ont vocation à devenir le prochain jack pot de cette industrie ! Bien sûr, avec plus de 100 vaccins actuellement en développement, il y aura de nombreux perdants. Cependant, ils auront comme lot de consolation le droit de revendre les fruits de leurs recherches aux gagnants. C’est d’ailleurs ce qui est probablement déjà en train de se passer.
Je vous confirme que je n’adhère à aucune théorie du complot. La situation présente est invite juste nos élites en en tirer parti. Dans tous les cas, la covid-19 est devenu bien trop politique et financier pour être laissé aux mains de la science. Les enjeux sont tels que nous ne sommes pas prêts de connaître la vérité. Ça aurait été pourtant intéressant de savoir si le confinement, la distanciation sociale, le masque… sont efficaces, afin d’aborder plus sereinement la prochaine pandémie. Dans le cas contraire, on choisirait une autre approche. Quant à se faire vacciner avec un doute sur l’utilité de la chose, c’est peu engageant.